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(Commentaire de Jean-Paul COLOMB)

Grand merci pour ce SIGNAL. Un numéro riche des différents articles concernant DIEU ET L’HOMME.

Il s’agit bien pour l’homme d’élucider le mystère des origines du monde, donc de sa propre existence.
Éternelle  question que notre seule raison pratique ne peut que se poser.

La paléoanthropologie et l’archéologie ont le devoir scientifique de reconstituer l’histoire de l’homme,
de ses racines animales dans la profondeur des 4 milliards d’années qui nous précèdent.

La Genèse, peut-on penser, s’insère dans cette lente maturation religieuse de plus de 4 millénaires.
Ce vertigineux rapport des temps nous trouble dans le face à face créationnisme/évolutionnisme, ce
dernier de plus en plus alimenté. Pourtant, le scientifique comme le théologien font l’expérience de l’incomplétude qui ne signifie pas une défaite de la raison.

Heureux hasard, le troisième dimanche de l’Avent se conclue, dans le missel des dimanches, par ce
texte de Pierre Theilhard de Chardin :

 » Les prodigieuses durées qui précèdent le premier Noël ne sont pas vides du Christ, mais pénétrées de son influx puissant (….) Ne nous scandalisons plus des attentes interminables que nous a imposées le Messie. Il ne fallait rien de moins que les labeurs effrayants et anonymes de l’homme primitif, et la longue beauté égyptienne, et l’attente inquiète d’Israël, et le parfum distillé des mystiques orientales, et la sagesse cent fois raffinée des Grecs pour que sur la tige de Jessé et de l’humanité, la Fleur puisse éclore (….) Quand le Christ apparut dans les bras de Marie, il venait de soulever le monde. »

Bonnes fêtes de Noël, 19/12/2018, Jean-Paul COLOMB

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