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Secteur Pastoral du Pays Mornantais.
Paroisses de Saint Jean-Pierre Néel et Saint Vincent en Lyonnais.
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Abonnés au
« Fil d'Actualité »
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De 80 à 190
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Depuis la mi-mars, début du confinement, le nombre d'abonnés a plus que doublé, passant de 80 abonnés à la Newsletter à 192 abonnés au Fil d'Actualité.
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Fil d'actualité
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Nouveau nom de l'abonnement, il signifie que les abonnés reçoivent en plus de la Newsletter mensuelle, une notification pour toute nouvelle publication sur le WEB paroissial.
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Édito d'un marin
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Chaque jour voit monter à bord des paroisses en ligne de nouveaux abonnés. Bienvenue aux nouveaux arrivants dont vous êtes peut-être ! Dans ce bateau WEB on s’accueille, on s’encourage, on prie les uns pour les autres, on se repose, on se donne la carte des courants porteurs, on se signale les récifs et on apprend comment Dieu pilote le navire. Oubliez le Radeau de la Méduse, vous voilà désormais « sur le navire de l’amour, passionnant et nouveau, montez à bord, vous êtes attendu ! » (c’est le générique de La Croisière s’amuse) Nous sommes maintenant ensemble, bon confinement les amis !
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YouTube
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L'Actualité déborde sur YouTube. Un nombre appréciable, 661 au 28 avril, de chrétiens du secteur et d'ailleurs en France et dans le monde (couverture planétaire !) se sont abonnés à la Chaîne :
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« Paroisses en Mornantais »
Bravo aux acteurs dans les coulisses et dans les foyers pour leur réactivité, leur travail, leur inventivité, la persévérance dans l'amélioration progressive de la diffusion.
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Nous changeons nos habitudes, cela nous conduit
au thème du prochain DOSSIER dans LE SIGNAL
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LE SIGNAL
appel à articles
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Nous espérons bien pouvoir distribuer le prochain Bulletin dans vos boites aux lettres. Ci-dessous, copie de la lettre aux rédacteurs sur le thème du DOSSIER pour le prochain numéro. Les rédacteurs la connaissent déjà.
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N° 338
Parution prévue pour le 19 juin 2020
Nous remercions les rédacteurs de nous envoyer leurs écrits pour le
15 mai 2020
Thème du DOSSIER
Une nouvelle évangélisation ?
Avions-nous prévu à l’automne déjà, un thème prémonitoire ?
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La veille de son élection papale, le cardinal Bergoglio a cité un passage de l’Apocalypse dans lequel Jésus se tient devant la porte et frappe. Il a ajouté :
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« Aujourd’hui le Christ frappe de l’intérieur de l’Église et veut sortir. Peut-être est-ce ce qu’il vient de faire »
Il nous semble que cette remarque est redevenue d’actualité en ce moment. Nous vous proposons de réfléchir à une nouvelle manière d’annoncer le message de Jésus dans les années à venir.
Quelques pistes de rédaction :
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- de quoi parle-t-on quand on dit évangélisation ?
- est-elle opportune, nécessaire, souhaitable ?
- évangéliser à travers l'art, la beauté, les icônes, la poésie, le chant, la musique ...
- nouvelles technologies, comment les mettre au service de l’évangélisation ?
- que penser des messes virtuelles en substitution des assemblées réelles ?
Notre bulletin étant destiné à un large public, merci de rester dans un partage qui permettra à chaque lecteur de s'y retrouver et de progresser à son propre rythme.
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Les articles des villages, des associations, sont toujours bienvenus et si vous avez des dates à communiquer,
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Faites vos envois avant le vendredi 15 mai 2020, dernière limite.
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Articles et photos à faire parvenir par courriel à :
nicole.piegay@orange.fr
ou à la Cure de Mornant.
Le comité de rédaction LE SIGNAL
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Mon grain de sel
Comme l'a souligné Mgr Michel Aupetit, dans une tribune publié dans le quotidien Le Monde, « le tabou de notre société postmoderne n'est désormais plus le sexe mais Dieu »
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Alors, sans tabou, j'ajoute d'autres questions aux pistes du DOSSIER
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« Une nouvelle évangélisation ? »
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- Dieu mot commode et conventionnel pour faire tenir en un signe extérieur simple, nos pensées complexes le sujet ?
- Louanges, chants, et rituels, pour notre satisfaction ou celle de Dieu ?
- Comment serait-il possible de parler de Dieu en français d'aujourd'hui pour les français d'aujourd'hui qui sont devant la porte ?
- À quoi sert la théologie ?
Je vous copie aussi le quiz pour évaluer ma situation avec Dieu.
À cocher à votre tour, en effeuillant la marguerite...
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- loin de lui
- en regain d’intérêt
- cherche à mieux le connaître
- cherche à le rencontrer
- trouvé
- rencontré
- en fusion
- à la folie
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« C'est un piège
de vouloir absolument meubler notre ennui »
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Père Raphaël Buyse, diocèse de Lille,
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Perdre le goût de Dieu, ce n'est pas si grave, il ne nous en voudra pas !
Mais perdre le goût des autres... c'est terrible
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Après avoir exercé son ministère pendant 35 ans tambour battant, Raphaël Buyse, prêtre du diocèse de Lille, s'est retiré dans un monastère et s'est confronté au vertige de l'ennui. Il évoque cette expérience comme une ligne de crête... et ce qu'elle lui a enseigné.
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… je suis très touché par le nombre de gens qui se téléphonent, qui reprennent contact avec des membres de leur famille ou des amis qu'ils avaient perdus de vue, qui inventent mille manières de prendre soin de l'autre, de veiller sur lui.
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Au creux même de l'ennui, nous nous découvrons comme des êtres créés avant tout pour la relation, dépendant les uns des autres.
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Car la vie spirituelle n'est pas là pour remplir un vide existentiel, mais pour ouvrir sur une autre dimension de l'existence. Nous ne pouvons pas nous déplacer pour rencontrer des frères, pour participer aux célébrations eucharistiques ? Eh bien, ce n'est pas si grave ! Accueillons cette impossibilité comme une providence, et n'essayons pas trop vite de trouver des réponses et des solutions de rechange
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… nous pouvons laisser résonner en nous nos questions, nos doutes, avec cette conviction - la mienne, en tout cas - que Dieu nous répondra, un jour ou l'autre, et d'une manière que nous n'attendions sans doute pas.
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Très jeune, j'ai donc dû vivre tout seul. Et cette solitude, quelquefois ennuyeuse, m'a appris à ne rien faire, à rêver, à flâner, à imaginer - c'est l'une des vertus bienheureuses de l'ennui que de booster la créativité de ceux qui s'y livrent.
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Je suis allé me poser au monastère bénédictin de Clerlande, en Belgique, avec, peut-être, l'idée d'y rester.
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Mais alors que j'étais parti pour rencontrer Dieu... il n'était pas là ! …
Perdre le goût de Dieu, ce n'est pas si grave – il ne nous en voudra pas ! Mais perdre le goût des autres... c'est terrible.
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Est-ce grave d'éprouver ce que Marie Noël a confessé dans ses Notes intimes : « Mon Dieu, je ne vous aime pas, je ne le désire même pas, je m'ennuie avec vous » ?
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C'est plutôt bon signe, je crois, que de ne pas trouver dans la prière la nourriture que nous espérions ! Parce que si nous sommes immédiatement comblés, et comblés selon nos attentes, cela veut peut-être dire que nous façonnons un peu Dieu à notre image... Et puis mieux vaut s'ennuyer avec le Seigneur que de rabâcher des prières comme des païens par peur du silence.
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Les chrétiens font souvent la fine bouche en disant « Ce n'est pas la prière », mais le fait de se mettre en présence [de Dieu] et de prendre conscience d'exister est un acte éminemment spirituel ! Ne rien faire, être là, tout simplement.
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Robert Kirsch 2019,
rédacteur de la Newsletter
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